La bioéconomie repose sur la production et la valorisation durable de diverses bioressources : agricoles, forestières, résiduelles et aquatiques, y compris les bioressources marines. Ces activités s’inscrivent dans une économie circulaire visant à répondre aux besoins alimentaires et industriels tout en favorisant la durabilité.
Le secteur halieutique québécois, qui englobe l’exploitation des ressources vivantes aquatiques, représente un atout majeur pour la bioéconomie du Québec. Les biotechnologies marines, en particulier, ouvrent des perspectives innovantes pour la valorisation des produits marins et de leurs coproduits dans de nombreux domaines : l’agrobiotechnologie, l’aquaculture, les nutraceutiques, les cosmétiques, la santé animale et humaine, les biocarburants et le biomédical. Ces secteurs sont déjà actifs et en plein essor au Québec.
En 2022, le marché mondial des biotechnologies marines a atteint une valeur de 5,4 milliards de dollars US, et on prévoit qu’il atteindra 6,9 milliards de dollars US en 2029. Dans ce contexte, ces biotechnologies constituent une voie stratégique pour moderniser et assurer la pérennité des industries de la pêche et de l’aquaculture, tout en proposant des solutions alternatives à l’enfouissement des résidus marins.
Le développement des biotechnologies marines s’inscrit dans la vision Avantage Saint-Laurent, qui vise à offrir des opportunités de développement durables et inclusives aux communautés maritimes du Québec. À cet effet, le programme BTM-Propulsion soutient des projets de développement et de commercialisation de produits innovants issus de la valorisation des ressources halieutiques et de leurs coproduits. Ce programme aspire à créer une filière pérenne, orientée vers le marché, et reconnue mondialement comme un modèle de valorisation et de commercialisation durable des ressources marines.z
