Amélioration de l’éco-efficience en transformation par une approche intégrée de concentration des fluides laitiers

Les procédés baromembranaires sont largement utilisés en technologie laitière du fait de leurs applications diversifiées et constituent autant d’occasions d’amélioration de l’éco-efficience (EE) en transformation. Parmi ces procédés, l’osmose inverse (OI) et l’ultrafiltration (UF) suscitent un intérêt grandissant car les perméats générés présentent une composition proche de celle de l’eau (OI) (potentiellement utilisable en usine réduisant ainsi l’utilisation d’eau potable) et que les rétentats sont concentrés en protéines (OI et UF). Cependant, dans le cas de l’UF, le perméat obtenu est composé principalement de lactose et de sels minéraux rendant sa valorisation complexe. Ce projet vise à développer des connaissances permettant aux transformateurs laitiers d’intégrer l’utilisation de concentrés laitiers, obtenus par OI ou par UF, en transformation fromagère et la valorisation du lactosérum, puis de quantifier et optimiser les gains en éco-efficience (EE) réalisés (à l’échelle de l’usine ainsi que pour toute la filière laitière) liés à l’application de ces nouvelles pratiques. Les travaux se dérouleront sur trois volets, soit une étude d’optimisation des conditions de concentration du lait de fromagerie par OI et/ou UF afin d’identifier la meilleure combinaison en termes propriétés fromagères. Dans un autre volet, une étude d’optimisation de la production d’eau de procédé à partir de divers fluides laitiers permettra de documenter l’impact de cette pratique à l’usine sur l’EE. Enfin, une étude prospective de l’impact potentiel (en termes d’EE) de pré-concentrer le lait de fromagerie par OI ou UF avant son transport vers l’usine de transformation. Ce projet constitue une initiative originale s’appuyant sur les connaissances et sur un nouvel outil logiciel de simulation récemment développés dans le cadre de la Chaire de recherche industrielle CRSNG-Novalait en efficience des procédés de transformation. Les résultats de la recherche permettront aussi de générer des données préliminaires sur le potentiel d’amélioration de l’EE par l’utilisation du perméat d’UF de lait dans les fermes laitières. L’ensemble du projet se traduira par des retombées significatives à la fois en termes d’utilisation de tous les constituants du lait (incluant l’eau), tout en diminuant l’empreinte environnementale du transport et des procédés de transformation du lait.

Personne référente

Contribution du CRIBIQ

89212 $

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