Au Canada, la production de tomates a atteint presque 500 000 tonnes en 2020. Le phytopathogène Clavibacter michiganensis peut causer des pertes de rendement de 20% à 85% en raison du chancre et du flétrissement, en particulier en production serricole. Considérant la valeur socioéconomique de la tomate et le taux de perte économique causée par cette maladie bactérienne, il est primordial de développer des méthodes efficaces et durables afin d’accroître la productivité et contrôler l’incidence des maladies infectieuses. Considérant que l’agriculture biologique est de plus en plus populaire pour produire des aliments plus sains et respectueux de l’environnement, des approches biologiques de fertilisation et de contrôle des phytopathogènes sont souhaitables comme alternative aux pesticides et engrais de synthèse.
L’objectif du projet est de développer des produits d’origine microbienne avec un mode d’action multiple combinant une biofertilisation et un biocontrôle du chancre bactérien efficaces chez la tomate. Des bactéries favorisant la croissance et la productivité de la tomate tout en produisant des molécules bioactives antimicrobiennes peuvent offrir une solution efficace pour lutter contre les infections dans la culture serricole de la tomate tout en réduisant l’emploi d’intrants chimiques. Ce projet favorisera la disponibilité de tomates biologiques aux consommateurs, tout en réduisant les coûts de production et la pollution.
L’équipe de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) accroîtra ses activités R&D dans le domaine de l’agriculture durable, tandis que le partenaire Agro-100 Inc. bonifiera son portfolio de produits biologiques. L’industrie serricole québécoise aura accès à de nouvelles solutions pour produire des aliments biologiques plus sains et à des prix raisonnables.
