Plusieurs tentatives ont été entreprises pour trouver une solution au résidu du fromage (lactosérum). Toutefois, le lactosérum demeure un problème environnemental majeur pour la société. A ce jour, la majorité des études menées sur le lactosérum ont fait appel à des technologies de séparation visant à isoler certaines composantes du lactosérum. Sachant que l’eau est le constituant majeur (94%) du lactosérum, les résultats obtenus en utilisant ces technologies ne peuvent aboutir à des solutions durables. A ce handicap critique s’ajoute la valeur économique faible du lactose (Ann. B1), lequel constitue plus de 75% de la matière sèche. Ainsi, le présent projet vise à changer les paradigmes en suggérant une approche novatrice visant la valorisation durable du lactosérum sans aucune étape de séparation. Cette nouvelle stratégie fait appel, pour la première fois, à l’utilisation d’une nouvelle catégorie des bio-polymères naturels fonctionnalisés. Ces bio-polymères naturels ont des propriétés physicochimiques et organoleptiques très attrayantes pour le marché. L’utilisation des bio-polymères ouvre donc un potentiel économique et un environnement d’innovation gigantesques aux entreprises agroalimentaires québécoises. Le présent projet s’inscrit dans une volonté de collaboration active entre l’industrie et le milieu universitaire, misant sur la synergie et la complémentarité pour répondre aux défis de l’industrie québécoise en capitalisant sur le savoir-faire académique de fine pointe. Les résultats attendus de ce projet sont:
1) la valorisation durable du lactosérum pour produire des produits à valeur ajoutée commerciale et nutritionnelle;
2) la production de nouveaux produits innovants et répondant aux tendances du marché;
3) la cartographie de différents bio-polymères pour diverses utilisations industrielles.