Projet La Tuque : Étude de la pyrolyse mobile dans le contexte latuquois pour la distribution rentable de bio-huiles pour deux entreprises hors-région.

Depuis 2009, l’UQTR et Innofibre travaillent en coopération avec la Ville de La Tuque, l’École Forestière de La Tuque et les entreprises locales de la région du Haut-St-Maurice pour développer une économie régionale basée sur l’utilisation d’environ 650,000 T/an de résidus forestiers. L’objectif régional est de développer les capacités à fabriquer un maximum de (co)produits à partir de la biomasse forestière locale. Les partenaires doivent cependant relever un défi de taille : les résidus sont répartis sur un territoire +20 000 km2. Dans un contexte de bioraffinage, nous avons montré (PAPTAC 2014), que la densification énergétique est nécessaire à l’exploitation économique, rentable et écologique des résidus. Nous avons aussi développé un partenariat avec ICFAR (Institute for Chemicals and Fuels from Alternative Resources) de l’Université de Western Ontario pour co-développer et appliquer une nouvelle technologie de pyrolyse mobile à fluidisation mécanique permettant la condesnsation séquentielle des vapeurs/gaz pyrolytiques en trois fractions : aqueuse, huiles lourdes et huiles légères. Un programme de recherche, financé notamment par la CRÉ-Mauricie (Conférence Régional des Élus), est en cours pour évaluer la faisabilité d’implantation de telles unités dans le Haut-Saint Maurice. Récemment, grâce à des financements de DEC (Développement Économique Canada), l’UQTR a acquis une telle unité de pyrolyse pilote mobile. Dans la phase I, le pyrolyseur pilote mobile (d’environ 5 T/j, appelé MFR pour Mechanically Fluidized Reactor) sera installé dans la forêt d’enseignement et de recherche (FER) Mailhot afin de contrôler parfaitement les paramètres logistiques de collecte de la biomasse forestière. Outre les besoins pour la recherche, l’excédent des huiles pyrolytiques obtenues sera brûlé dans un four de la papetière Rock Tenn et/ou dans la nouvelle chaudière à biomasse de la Ville de La Tuque. Cette phase en est une de démonstration/faisabilité de la pyrolyse mobile en mode densification énergétique sélective (3 fractions) qui implique (non incluse ici) la mise à l’échelle pour des unités de MFR de 25-50T/j. Dans la phase II du projet « La Tuque », plusieurs pyrolyseurs mobiles (25-50 T/J) doivent être positionnés stratégiquement dans le Haut Saint-Maurice pour exploiter le plein potentiel des résidus disponibles. Dans la phase III, les huiles pyrolytiques seront achminées à une usine de transformation afin de transformer les huiles en biocarburants (utilisation d’abord locale puis exportation) Toute la chaîne de valeur de la bio-huile issue de la transformation des résidus forestiers est étudiée. Deux nouveaux partenaires industriels hors-région, soit Arclay à Lévis et Soprema à Drummondville, sont intéressés par des bio-huiles qui seraient potentiellement abondantes, sécurisables et abordables. Des recherches systématiques sont cependant requises pour analyser les applications ciblées par Arclay pour la production et la commercialisation de biodiésel et les applications de Soprema qui visent à remplacer leurs huiles « fossiles » par des produits bio-sourcés. Un nouveau volet de recherche est donc proposé au projet La Tuque pour optimiser la préparation des résidus forestiers et les conditions d’opération du pyrolyseur mobile pour obtenir les biohuiles adaptéers aux besoins des nouveaux partenaires Arclay et Soprema.

Personne référente

Contribution du CRIBIQ

51000 $

Partenaires

Industrie.s participante.s :

IRPQ :

Partenaire financier

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