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ÉnergHY-Québec s’active à la fois dans la filière batterie par la production de graphite synthétique à haute pureté ainsi que dans la production d’hydrogène décarboné. Dans une optique d’économie circulaire, notre réacteur permettra de recycler et de purifier le graphite provenant d’électrodes en fin de vie utile en vue d’une réutilisation dans la production d’anodes de batterie. Le marché du graphite synthétique à haute pureté est estimé pour 2030 à 1,5 millions de tonnes. Avec un coût moyen de 20 000$/tonne, ce marché est donc estimé à 30 milliards de dollars pour 2030. Les estimations de croissance annuelle varient de 9,83% à 27 %. La quasi-totalité de ce graphite synthétique provient de l’Asie, plus particulièrement de la Chine, laquelle a annoncé une restriction prochaine sur ses exportations de graphite. Il n’existe actuellement en Amérique du Nord, aucune usine de production de graphite synthétique de qualité batterie sur une échelle commerciale. Pour pallier cet enjeu, le gouvernement américain a récemment annoncé une politique de subvention pour l’achat de véhicule électriques dont la chaine d’approvisionnement provient exclusivement de partenaires nord-américains. L’IRA (Inflation Réduction Act) réserve également plus de 300 milliards (usd) à la décarbonation de l’économie américaine. Présentement, la filière batterie nord-américaine demeure très dépendante du marché chinois. La compagnie québécoise Lithion développe un procédé d’hydrométallurgie basé sur de puissants acides pour récupérer les matériaux de batteries dont le lithium, le manganèse, le cobalt mais aussi le graphite. En comparaison, notre procédé thermique, sans utilisation d’acide, s’avère une option différente à très faible empreinte environnementale. Aussi, contrairement à Lithion, nous ne visons pas la récupération de matériaux liés à la cathode. anglais
Directeur
ÉnergHY-Québec
9 319 $
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