Réduction de l'empreinte carbone du procédé lors de la réduction du minerai de fer à l'aide d'une injection à teneur élevée en hydrogène

La production de l’acier est responsable d’environ 10 % des émissions mondiales direct de CO2 à partir de sources fossiles. Au Québec, c’est plus 1 Mt équivalent CO2 qui sont émis annuellement pour une production de 1.5 Mt d’acier. La réduction du minerai de fer à l’aide de ressource fossile est l’étape qui contribue à plus de 75 % des émissions de GES du procédé. Ces émissions peuvent être réduites en augmentant la proportion d’hydrogène obtenu à partir d’une source différente que celle du gaz naturel. Ce dernier subit une étape de reformage où le carbone finira par être émis à l’atmosphère sous la forme de CO2. C’est autour de cette idée que s’articule le projet présenté ici. Le potentiel annuel de réduction des GES est de 76 kt CO2e tandis que celle de la consommation en gaz naturel sera réduite de 27 kt. Cela représente une réduction de 8 et 9 %, respectivement.
D’une part, le volet recherche viendra bonifier la littérature scientifique où la tangente prononcée de l’ingénierie appliquée, mise de l’avant par un partenariat industriel, prendra la forme d’une propriété intellectuelle. Celle-ci pourra être utilisée à l’échelle mondiale de la production d’acier et profitera à l’économie et la visibilité du Québec. D’autre part, les ressources contribueront à la formation de personnel qualifié à travers des projets de recherche et des stages. Le projet impliquera 2 étudiants de niveau maitrise, 2 stagiaires postdoctoraux ainsi que des stagiaires en recherche. Cette approche est avantageuse puisque l’économie circulaire nécessitera la vision d’une ingénierie durable qui nait dans les institutions de recherche. Finalement, compte tenu de l’importance de l’hydrogène dans une future économie verte, le Québec profitera directement de l’augmentation de la demande en hydrogène vert produit à partir de son bouquet énergétique renouvelable.